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La page d'histoire de Blanche
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La page d'histoire de Blanche

m'écrire : admirateuremilieblanche@gratimail.zzn.com 
 
Est-ce que vous aimez l'histoire ??? Est-ce que vous voulez en savoir plus sur la vie à l'époque de Blanche ??? Lisez ceci tout de suite !!!!  
 
Savez vous que...  
 
Pendant la crise des années 30, la vie n’était pas facile. Blanche se sentait impuissante devant toute cette misère. Plusieurs ouvriers étaient sans emploi et ceux qui avaient un travaillaient très dur. Une nouvelle-invention avait toutefois facilité la tâche de certains d’entre eux depuis quelques années. C’est en 1917 que deux inventeurs américains mirent au point la première perceuse électrique à poignée de type revolver. Le première modèle n’était pas léger; il pesait 11 kilos. Ces inventeurs s’appelaient S.Ducan Black et Alonso G. Decker. On connaît la suite de l’histoire...  
 
Devant l’ampleur du chômage pendant la crise au début des années 30, les gouvernements doivent apporter de l’aide aux citoyens sans exiger de travail en retour. Apparaît alors ce que l’on appelera les secours directs. Au début, on attribue par semaine 3,16$ à une famille de deux personnes, 6,43$ à une famille de neuf et 1,80$ à un célibataire ne vivant pas chez ses parents. Cette aide est distribuée sous forme de bons échangeables chez les commerçants. Quelques années plus tard, subissant les pressions des commerçants, les gouvernements remplacent définitivement les bons par de l’argent. 
 
Le curé Fredette est bien fier de son église. Il a d’ailleurs insisté pour qu’on la construise avant le dispensaire. Il y a un seul petit problème; l’église est grande et les hivers sont rigoureux à Grandbois. Bref, l’église est difficile à chauffer. Si notre bon curé avait isolé son église avec les nattes de fibre de verre, le problème aurait été réglé. Théoriquement, c’est possible. En 1836, Dubus-Bonnel, un artisan parisien, inventa un procédé pour le filage et le tissage du verre. On pouvait ainsi étiré les fibres de verre tout en les gardant malléables. On aurait même pu isoler le dispensaire... 
 
Dans les années 30, quand on voulait aller communier le dimanche à l’église, il fallait être à jeun. C’est donc dire qu’à la sortie de la messe, après avoir pris le temps de bavarder de la pluie et du beau temps sur le parvis de l’église, la famille s’empressait de retourner à la maison pour enfin prendre un déjeuner substantiel, puisqu’on était à jeun depuis le lever. Saviez-vous que notre déjeuner est une invention des moines. Le mot latin «disjejunare» employé par ces religieux signifiait : rompre le jeûne ou sortir du jeûne. 
 
Quand on voit le couvent des Ursulines, où Blanche a été placée à titre d’orpheline, on sent que l’ordre et la propreté y règnent. On imagine facilement la petite affiche dans l’entrée principale demandant aux visiteurs de bien vouloir enlever leurs caoutchoucs. Un siècle plus tôt, cette affiche aurait été inutile; le caoutchouc, tel que nous le connaissons, n’existait pas. À l’état naturel, le caoutchouc est gluant et ne garde pas sa forme. Pour le stabiliser, on doit le vulcaniser en le sulfurant à chaud. C’est ce qu’a découvert par hasard en 1839 l’Américain Charles Goodyear. Grâce à lui, nous sommes mieux chaussés et nos véhicules aussi. 
 
Pendant plusieurs années, les religieuses ont préparé des jeunes filles à tenir leur rôle de mère et de cuisinière consciencieuses. Mais la majorité ne fréquentait pas le couvent et ignorait ce que signifiait bien s’alimenter. Devant la pauvreté du régime alimentaire de la population dans les années 20, le gouvernement du Canada organisa un Conseil sur la nutrition. On découvrit que la malnutrition était due à une croyance populaire qui voulait qu’une bonne alimentation tienne à la manière astucieuse d’acheter et de cuisiner, c’est-à-dire en réalisant des économies.  
 
 
 
Le commissaire Joachim Crête aurait pu faire peindre le toit du petit clocher de l’école de rang de Saint-Tite. C’est si simple avec une bonbonne de peinture aérosol. Techniquement c’est possible à cette époque puisque c’est en 1928 que le Novégien Eric Rotheim inventa la bonbonne aérosol. À la décharge de Monsieurs Crête, il faut dire que l’usage des aérosols s’est répandu seulement à partir de 1944 pendant la seconde guerre mondiale. On ne les utilisait pas pour peindre les tanks, mais plutôt pour asperger les soldats d’insecticide dans les pays asiatiques, afin de les protéger des nombreux insectes. 
 
Dans les années 20, l’école de rang servait aussi de demeure à la maîtresse d’école. Vivant de maigres ressources, on peut imaginer qu’elle acceptait avec joie la crème que ses écoliers lui apportaient en guise de cadeau. Elle s’empressait de la transformer en beurre en la versant dans sa baratte. La baratte à beurre était un récipient de bois cylindrique, muni à l’intérieur de deux palettes croisées au centre et traversées par un tige de fer recourbé qui formait une poignée à l’extérieur. Il ne s’agissait plus que de tourner et tourner la poignée, jusqu’à ce que cette crème se décide à tourner en beurre. 
 
Pendant ses études d’infirmière, Blanche habitait une petite chambre dans la grande maison de Mme Desautels. C’était une maison chaleureuse et bien aménagée. A cette époque Mme Desautels ne le savait pas encore, mais dans quelques années, elle pourrait installer un broyer d’aliments sous son évier de cuisine. En effet, cet appareil fit son apparition ici en 1938. La cousine lointaine de Mme Desautels, qui habitait en France, devra être plus patiente. La compagnie Thompson fut la première à importer des broyeurs pour le marché français. C’était en 1959. 
 
Dans les années 30 les maisons de chambres n’étaient pas rares à Montréal puisque c’était pour plusieurs, la façon la plus économique de se loger. La propriétaire arrivait à nourrir cinq pensionnaires en leur faisant des repas appétissants et diversifiés pour seulement 7,65$ par semaine. Il faut dire que dans ce temops-là, une douzaine d’œufs et une livre de beurre coûtaient 10 cents chacun et qu’elle payait un beau poulet 25 cents. Elle pouvait donc à l’occasion se payer une folie, aller au petites vues qui après tout ne lui coûtaient que 10 cents. 
 
Blanche arrive à Montréal avec l’espoir d’être admise en faculté de médecine. Elle découvre une ville où le béton est omniprésent. Ce n’est guère surprenant puisque le célèbre Portland qui sert de liant au béton, a été inventé un siècle plus tôt, soit en 1824. On doit cette découverte à un maçon anglais de la ville de Leeds; J. Aspdin. Il donna à son ciment le nom de Portland parce que le mortier préparé avec ce nouveau ciment était semblable à la pierre de la presqu’île de Portland dans le Dorsetshire. Le béton armé a été inventé en 1882; on le doit à l’architecte et entrepreneur français François Hennebique. 
 
Au milieu des années 30, après la dépression, le quartier des affaires commence à revivre. Au même moment le siècle de l’industrialisation prend définitivement son essor. Le modernisme fait son entrée jusque dans les cuisines! Le poêle à bois fait place à la luxueuse cuisinière électrique ou au gaz et le réfrigérateur relègue la vieille glacière aux oubliettes. On voit se multiplier d’élégants éviers de porcelaine dans les comptoirs et munis d’un drain de métal qui allège enfin la tâche du laveur de vaisselle, lequel n’a plus à vider la lourde et profonde cuvette, qui servait jadis à récurer les casseroles. 
 
À l’époque où Blanche et Marie-Louise suivaient leur cours d’infirmière, le parc Lafontaine était tout comme aujourd’hui, un lieu de divertissement très populaire. En hiver, la grande patinoire attirait de nombreux amateurs. Les préposés devaient pelleter régulièrement la surface. Étant donné l’ampleur de la tâche, espérons pour eux qu’ils utilisaient des pelles légères, faites d’aluminium. C’est bien possible puisque la production massive d’aluminium date de 1886. C’est grâce à un procédé mis au point par l’Américain Hall et le Français Héroult qu’on réussit depuis ce jour à obtenir de l’aluminium pur à partir d’un oxyde d’aluminium . A l’état naturel, l’aluminium pur est très rare. 
 
Certaines traditions se perpétuent au fil des années! Et profiter des joies de l’hiver en patinant sur le lac gelé du parc Lafontaine, en est une qui est toujours aussi populaire auprès des adultes et des enfants! Et après on boit un bon café pour se réchauffer! Cette tradition-là non plus ne s’est pas perdue, mais simplement transformée. Dans les années 30, on faisait bouillir les grains de café moulu, puis on les laissait se déposer au fond de la bouilloire. Et si le café venait à manquer, on lui substituait tout simplement l’orge ou le blé! 
 
N.B Veuillez prendre note que toutes ces informations proviennent des fiches de la télésérie Blanche commandité par cité-amérique, Ronadismat, provigo et SRC. Un gros merci!!!  
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 6.02.2005